mardi 5 août 2008

Point de départ

Plantons le décor ! (mille excuses pour les fautes de frappe)

Globalement dans la famille, nos origines sont limousines. Pour ma part, j'ai vécu à Limoges pendant de nombreuses années jusqu'à ce que je décide de construire une maison en périphérie de ville à environ 10 km du centre et ce il y a 11 ans. Limoges et située de part et d'autre de la Vienne (rivière) dans une vallée peu encaissée se situant à peu près à 200 mètres au dessus du niveau de la mer (220 pour le point le plus bas et environ 330 pour le plus haut)
Elle compte aujourd'hui plus de 200.000 habitants avec la banlieue proche. C'est la ville qui compte le plus d'habitants dans un rayon qui s'étend de Clermont-Ferrand à l'est, Bordeaux à l'ouest, Orléans au nord et Toulouse au sud.
En matière de climat, le Limousin est une terre de constrastes. Bien que la sensation générale tende à faire croire qu'il n'y aurait plus qu'un hiver long et pluvieux et un été chaud et humide, il me souvient que les hivers 1985 et 1986 furent des plus vifs que j'ai connus (- 27° enregistrés au thermomètre à Limoges et de la neige au sol pendant 3 semaines)
Tout ça pour dire que la période de chauffe s'étale en gros de novembre à avril soit 4 bons gros mois + 2 mois (mars et avril) ou les températures remontent l'humidité de l'air restant toutefois bien présente. Quelquefois, le soleil joue avec nos nerfs en mai et juin comme se fut le cas encore cette année, mais comme disent les anciens, c'est une année à 13 lunes (la deuxième consécutive) donc une année de foin, donc une année de rien. Vivement l'année prochaine.

Je précise que nous sommes à 10 km de Limoges à 345 mètres au dessus du niveau de la mer. La différence n'est pas très importante avec Limoges mais la centaine de mètres qui nous séparent est significative car la différence de température entre les deux points peut varier de 3 à 6 degrés : un moins en hiver mais un plus en été quand on "étouffe" en ville.
Notre maison fait environ 145 m2. Si l'on exclut le garage (36 m²) La partie de vie proprement dite fait donc un peu plus de 100 m2.
Nous avons conçu cette maison (de plein pied) sur une base de chauffage électrique par radiateur à convection. Conscients qu'il y avait mieux, nous avons quand même donné la préférence à d'autres éléments de confort. Cela dit, le constructeur nous rassurait dans notre choix en nous promettant qu'avec le label Promotelec (3000 Francs soit 458 € de prime au passage) nous bénéficierions d'une isolation de bonne qualité (double vitrage, convecteurs avec régulateur électronique, horlorge de programmation à 2 zones, chauffe-eau électrique de 300 litres, isolation intérieure de 11 cm sur parpaing (10 cm de polystyrène + 1 com de plâtre de surface) vmc silencieuse, isolation des combles avec laine de verre (40 cm)
Petit aparté, sur ce dernier point (tout est perfectible bien entendu) le label Promotelec n'est pas, à mon humble avis, ce qui fait de mieux car j'ai constaté que sur une échelle de 1 à 4 le double vitrage qui a été installé n'a qu'un coéfficient de 1 en matière d'isolation, je n'ai jamais véritablement compris le fonctionnement du programmateur jour-nuit 2 zones ni testé son efficacité, la vmc a commencé à faire du bruit au bout de 2 ans en raison d'un rotor décentré, les radiateurs offrent un chauffage de qualité très moyenne et nos choix de menuiseries extérieures n'ont pas toujours été des meilleurs. A titre d'exemple, notre porte d'entrée est en bois exotique et peu épaisse d'où des échanges thermiques importants avec l'extérieur, notre baie vitrée est sous employée et amène du froid et un peu d'air extérieur (il aurait été aussi bien, avec le recul, de choisir une baie d'un seul tenant sans "ouvrant") enfin, la laine de verre se tasse avec le temps et mériterait une deuxième couche.
Précision importante, nous avons construit sur une parcelle de 2000 m² dôtée de nombreux arbres. J'ai pu jouer au petit bûcheron pendant de nombreux mois !
Nous avons souhaité faire installer rapidement une cheminée. Aussi, 2 mois après notre installation, nous avons fait intervenir la maison Brisach pour nous équiper d'une cheminée avec un insert fermé. Disposant d'un stock de bois substantiel ou de bois récupéré ça et là pendant 6-7 ans, nous avons économisé sur nos factures EDF sans pouvoir véritablement en quantifier les effets. Pour ce faire, il aurait fallu ne plus consommer de bois sur une année de chauffe pour vraiment apprécier la différence, ce que nous n'avons jamais fait. La dite cheminée, située dans la partie salon, est équipée d'un récupérateur de chaleur prenant l'air chaud dans la hotte et le redistribuant dans la partie nuit. 1 seule bouche suffit largement à chauffer les 250 m3 d'air de la maison. La chaleur est très agréable, la vision du feu divine quand la vitre est propre et le tout est silencieux.

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Lors de la tempête de l'hiver 1999, nous avons pu continuer à nous chauffer convenablement malgré l'arrêt du fonctionnement du récupérateur de chaleur faute de courant et ce pendant 8 jours.

Marre de jouer les bûcherons du dimanche

Après 11 ans de joyeux bûcheronnage, mes articulations et mes muscles rechignent à la tâche, aussi ai-je décidé de tenter une autre expérience en matière de chauffage et de laisser la bonne bûche au bûcher.

Premières investigations


Mes premières investigations se sont orientées non pas vers le chauffage proprement mais vers l'eau chaude. En effet, ma première idée fut de faire installer un chauffe-eau solaire. Pour faire court, compter 5500 € (tarifs artisan en 2008) pour 2 panneaux solaires, 1 ballon de 300 litres à échangeur.

A ce stade, il est peut être important de faire un état des lieux de nos consommations d'énergie (compter pour une surface de 110 m² et 250 m3 de volume d'air)


(*) ce n'est qu'en 2008 que nous avons pensé (un peu tard me direz-vous) de rabaisser l'ampérage de notre compteur électrique prévu pour un chauffage avec 8 radiateurs. L'ampérage d'origine (12 A) a été ramené à 9 A, largement suffisant compte tenu du fait que nous nous sommes chauffés principalement au bois. Dommage, nous aurions pu économiser environ 30 € par mois sur 11 ans, ça fait une petite somme.

Ce point étant fait, je reviens sur mon chauffage solaire.

L'installateur patenté nous décrit son produit, très séduisant, et nous donne des arguments divers. J'en retiens principalement que :

- sur 1100 € d'électricité par an, ma consommation théorique annuelle d'électricité consommée uniquement pour l'eau chaude représente environ 20 % soit 220 €,

- sur ces 220 €, je devrais selon le "technicien" réaliser une économie estimée à 65 % soit 143 € et ramener ce coût à 77 €

- si le ballon survit aux alléas d'une vie estimée à 20 ans (soyons optimistes) l'économie réalisée au bout du compte s'élèverait à 1540 € à prix constants.


Nous avons estimé, mon épouse et moi-même, que l'économie n'était pas suffisamment substantielle préférant donner la priorité à d'autres investissements compte tenu de nos moyens financiers du moment. Nous continuerons donc à payer EDF avec regrets pour notre eau chaude. Petit bémol, l'électricité produite en Haute-Vienne l'est principalement à partir de barrages donc non nucléaire.

Deuxième piste : la pompe à châleur.

L'idée est venue à nous de manière fortuite. Un correspondant EDF nous propose lors d'une démarche commerciale classique par téléphone un diagnostic énergétique gratuit. Il s'agissait en fait d'une démarche purement commerciale de Vivrélec pour la promotion d'une pompe à chaleur.

Nous nous sommes dit pourquoi pas ! au bout d'une heure de discussion très agréable et bien commentée, nous étions devant un projet intéressant mais particulièrement coûteux (18000 €)

Une fois encore nous n'avons pas donné suite. Le calcul était malgré tout bien fait, l'opération nous aurait coûté 90 € de plus que ce que nous payons aujourd'hui (en incluant électricité, bois de chauffage et dépenses annexes) la première année, puis 50 € après avoir touché la prime liée au crédit d'impôt l'année suivant l'installation de la pompe à châleur. En soit, ces 90 puis 50 € de plus à payer ne représentaient pas une somme colossale, d'autant plus que nous nous sommes basés sur un prix de bois qui devrait subir lui aussi une hausse importante dans les années à venir.

Ce qui nous a rebuté :

- le fait de s'endetter sur 10 ans (sur moins d'années cela n'aurait pas été raisonnable) auprès du partenaire financier de Vivrélec pour réaliser cet investissement.

- le coût global pour du matériel sûrement fabriqué en Asie du sud-est. Une technologie déjà éprouvée depuis longtemps mais qui reste très chère, notamment en raison de l'effet pervers du crédit d'impôt.

- le bruit qui ne semble pas anodin.

- le fait que le commercial n'ait parlé à aucun moment de l'entretien de l'installation. Nous n'y avons pensé qu'après son départ mais nous ne serions pas surpris que nous soyons contraints de passer par un contrat d'entretien en bon et dûe forme. Aucune idée sur la longévité et la fiabilité du matériel sélectionné (Daikin)

Troisième piste


Cet article ne vient pas forcément dans le bon ordre chronologique mais peu importe.



En effet, avant de me pencher sur le sujet qui nous intéresse, je me suis mis en tête de changer d'insert car le modèle en fonction chez nous souffre de quelques défauts d'ergonomie. Je ne vous parle même pas des erreurs de conception des conduites d'extraction de gaz brulés mais ça je l'ai su bien longtemps après l'achat. Pour être plus précis, j'imaginais dans cette perspective de supprimer ma cheminée d'origine et d'encastrer un nouvel insert dans le mur sur laquelle elle reposait. A l'arrière existe en effet un placard peu utilisé à même de pouvoir le recevoir. Gain de place : près de 2 m² au sol !

J'ai donc, sollicité quelques devis chez les incontournables cheministes dont Brisach et Cheminées de Chazelles. Je ne parle pas de Godin où le jour de notre visite, le commercial se faisait "incendier" (c'est le mot qui convient dans tous les cas) par un client pas content pas content. A propos de Brisach, le commercial qui nous a servi est un gros nul de chez nul et il n'y a pas que moi qui le dit. Cette remarque ne met pas en défaut la marque en elle même mais plutôt le revendeur installé dans mon secteur. Espérons qu'il s'agit d'une mauvaise passade. J'ai fait un test en dernier avec le représentant de la marque Wanders ! que nous avons vu également pour du granulé.

Bilan : une dépense d'environ 6 à 7000 € soit près du double que ce que nous avons payé (3600 €) il y a 11 ans pour faire installer la cheminée complète (insert, tubage, hotte, système de redistribution d'air chaud) - pourtant l'inflation n'est que de 2 à 2,5 % par an. Cherchez l'erreur ! Merci Mittal Steel et l'OPEP...

Le bois

Comme je l'ai dit plus haut, le bois ne nous a jamais fait défaut notamment pendant 6-7 ans ou il ne nous a que très peu coûté.

Les ressources s'amenuisant, nous avons cherché par relations des sources d'approvisionnement hors circuits professionnels. Bon an mal an, nous achetions la corde (4 m3) entre 150 et 180 € à des bûcherons du dimanche. Notre consommation moyenne de bois est d'environ 3 cordes/an soit un cout de 540 €/an. En 2006, j'ai recouru à un professionnel du secteur dont l'offre me paraissait intéressante. Nous avons ainsi fait rentrer un semi-remorque de chêne de qualité moyenne à bonne, coupé à 2 mètres, pour 1300 € le tout. La semi contient entre 12 et 14 cordes. Une fois coupé, on est plus près des 12 que des 14. Ceci étant dit, le coût global reste intéressant car il amène la corde à 450 € si l'on ajoute l'essence, l'huile et chaine de tronçonneuse.

N'ayant pas repris contact avec cet exploitant, je ne saurais dire aujourd'hui quel serait son prix pour une livraison équivalente. Je suis néanmoins sûr que le prix a certainement grimpé de manière très significative. En effet, lors du paiement de notre transaction en 2006, ce professionnel regrettait déjà le prix qu'il m'offrait (1300 €) tentant même de me faire croire que nous nous étions entendus sur 1500 €. Je lui rappelait au passage que son annonce dans le journal ne permettait pas d'erreur d'appréciation !
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(ici gisent les 2/3 d'une semi-remorque. Autant dire qu'il faut un peu de place. Ce tas représente environ deux ans de chauffage, soit environ 3 à 4 cordes par an en comptant 6/7 mois de chauffage)

Je loge à peu près 4 cordes dans mon hangar qui fait environ 6 mètres sur 2,80 au sol.

Cette profession est grosse consommatrice de gas oil. Compte tenu de la flambée du pétrole, je ne serais pas surpris que le prix de sa semi soit grimpé à 1800 € mais bon, tout ça reste à vérifier!

Quatrième piste

Mon souvenir n'est plus ténu mais il me semble que c'est lors d'une petite foire spécialisée organisée dans un lycée agricole corrézien que m'est venu quelque intérêt pour le granulé. J'ai pu assister, entre autres, à une démonstration d'une chaudière Oköfen, deux ou trois poëles à granulés et quelques poëles originaux dont un notamment un Bullerjan qui brûle tout et qui possède sur les flancs des tubulures d'enfer genre V8 américain, idéal pour chauffer une grange de 1000 m².


Revenu sur Limoges, je me suis rendu compte assez rapidement que les poëles à granulés commençaient à peupler le paysage un peu partout. Première visite chez Wanders puis chez les Cheminées de Chazelles, Brisach (curieusement aucun produit à l'époque - environ 2 ans) Mr Bricolage ! ...


Le représentant de la marque Wanders venait juste d'ouvrir sa boutique donc impossible d'évaluer un poële en action. Pour un poële, compter environ 7000 € chez cette enseigne plutôt "luxe" (même prix que pour un nouvel insert à bois normal)


Chazelles, la concession venait juste de recevoir un poële à granulés aux dimensions confortables. Un des rares que nous ayons vu en fonction. Produit plutôt silencieux avec un pouvoir de chauffe assez étonnant pour le peu de ce que nous avons vu. La représentante ne nous a pas paru très informée du fait de la nouveauté du produit.


Mr BRICOLAGE. Il ont très tôt me semble-t-il proposé quelques poëles de moyenne puissance (8-9 kw) à la vente avec du granulé en sac de 15 kg à environ 6,50 €/sac (4,95 € prix constaté courant juillet 2008 - la palette de 70 sacs livrée doit tourner aux environs de 650 € TTC à la même date). Premier prix, compter 2500 € (1800 € en promo prix le moins cher constaté) ce qui en soit est un prix plutôt correct. Pour un GMS, Mr BRICO n'a pas la qualité d'installateur me semble-t-il. Autrement dit, pour bénéficier du crédit d'impôt, il doit sûrement falloir le faire installer par un artisan confirmé.


J'ai également constaté que BRICORAMA, enseigne beaucoup plus modeste (les plus importantes sur la région étant Mr BRICOLAGE et CASTORAMA - ce dernier n'a aucun poële à granulés même à l'heure actuelle !) proposait lui aussi du granulés en sac à un coût un peu moins important.


C'est en cherchant sur internet des revendeurs de la marque Palazzetti que je suis tombé sur AVA CONCEPT, enseigne privée qui compte deux magasins dans mon département. C'est auprès d'eux que j'ai demandé le premier devis pour un insert Palazzetti Ecofire Air Canalisable. Je dis bien Air Canalisable car je me suis dit qu'il serait bon de réutiliser mon système de redistribution d'air chaud que je trouve plutôt efficace. J'aurais pu tout aussi bien me tourner vers un poële mais dans une maison en "L" comme la nôtre, je ne suis pas certain que la répartition de l'air chaud se fasse de manière homogène sachant que nous aurions du l'installer dans le salon situé à l'opposé des chambres.

Au final, je me suis retourné vers le deuxième revendeur de la marque Palazzetti dans le département, la maison "Ecochauffe Limousin", chauffagiste indépendant. En effet, Ava concept auprès de qui j'avais trouvé un accueil sympathique en décembre 2007, n'avais toujours pas répondu à ma demande de devis quasiment six mois plus tard. Je me console en me disant que pour l'entretien, j'aurais peut être été confronté à d'avantage de problèmes qu'avec Ecochauffe mais nous n'en sommes pas encore là pour en juger.


Pour l'heure, j'ai cassé ma tirelire et me suis fendu d'un chèque d'acompte afin que mon installateur puisque commander la bête. La photo ci-après provient du site Palazzetti France. Ce n'est pas exactement le modèle que j'ai commandé mais il s'en approche à quelques détails près (2 bouches de ventilation sur le dessus)


Palazzetti_air_canalisable


Un mot sur Ecochauffe. J'ai été agréablement surpris en me rendant sur place chez mon chauffagiste. Notez que je dis "mon chauffagiste" comme si je me l'étais approprié ;)))


Agréablement surpris disais-je. En effet, croyant avoir à faire à un simple artisan, Ecochauffe dispose d'un magasin de dimensions modestes mais proposant en vitrine de nombreux produits plutôt sympathiques et originaux. Si je ne me trompe pas, la maison doit s'agrandir pendant l'été afin d'offrir un meilleur espace aux visiteurs ce qui n'est pas pour me déplaire. De surcroit, cette maison est en mesure de proposer des habillages de poêles inédits grace à une recherche très personnelle sur des produits en céramique. Petit plus, l'équipe qui forme cette société est plutôt sympathique motivée et accueillante.

SUITE DES EVENEMENTS



Nous sommes le 2 juillet 2008 et les vacances s'approchent à grand pas maintenant. En fait de vacances, je vais devoir jouer d'une part les bucherons pour la dernière fois de ma vie (tout du moins je le pense) pour couper le dernier bois qui me reste et le proposer à la vente et d'autre part, m'attaquer à la démolition soigneuse de ma cheminée pour laisser place nette à Ecochauffe et attendre l'arrivée du nouvel insert Palazzetti.
Je vais tâcher de conserver le plus d'éléments possible de mon ancienne cheminée. Je ne sais pas si ce genre de chose s'achète d'occasion mais on peut toujours réver. Si quelqu'un à un avis sur la question à donner, qu'il n'hésite pas à m'écrire. Je m'en ferais l'écho ici.
Fin juillet :
Je reçois avant l'heure ma première livraison de granulés. Après avoir opté pour l'installation d'une vieille (mais encore étanche) piscine hors sol de 15 m3 dans mon hangar à bois pour stocker du granulé en vrac, je me suis laissé persuader par le commercial de l'entreprise Eburo de Saint Germain les Belles (Haute-Vienne) de prendre du granulé en sacs de 15 Kg. De surcroit, celui-ci me recommande de prendre non pas 3 tonnes mais seulement 2 tonnes de granulés. Plutôt sceptique, je m'en remets toutefois à son conseil et fait rentrer 140 sacs représentant au total 2100 kg de granulés censés représenter l'équivalent d'une consommation bois de 3 cordes soit environ 6 mois de chauffe. Avant de rentrer le tout, j'ai nivelé le sol de mon hangar (confectionné il y a 10 ans avec des poteaux et des relèves de chataignier couverts par des tôles galvanisées) car trop lessivé par les pluies de l'hiver et du printemps. Jusque là, cette eau filtrante n'avait pas posé problème car ce local est plutôt bien ventilé et permet de maintenir mon bois à l'abri et le sécher correctement. Compte tenu de la sensibilité du granulé à l'humidité, il m'a semblé bon de parfaire l'isolation du local par un film poliane au sol que j'ai nivelé avec de la terre non végétale. Mes sacs reposent désormais sur un lit de relèves de chataignier doublées de plaques d'aggloméré pour éviter les problèmes de remontées d'humidité. Cela dit en passant, le volume occupé par les 140 sacs représente environ 1/6ème du volume de 3 cordes de bois. La différence de l'encombrement est saisissante.





Ca y est, c'est reparti ! mon chauffagiste m'annonce l'arrivée prochaine de l'engin. Je me suis donc attelé à la démolition de ma cheminée. J'ai constitué un petit album photo qui présente le démontage pas à pas.

Si vous souhaitez m'écrire, utilisez svp l'espace "commentaires" que vous retrouvez en bas de chaque article.



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NOS PREMIERES IMPRESSIONS

Nous y sommes ! l'insert est installé et mis en marche depuis le jeudi 2 octobre 2008. Finalement l'installation n'aura duré qu'une journée de 12 heures de travail à deux personnes.
J'arrête là mon commentaire car je souhaiterais prendre le temps de mettre les photos du montage de l'insert après avoir mis un lien vers les photos du démontage de l'ancienne cheminée.
Après 4 jours de chauffe, quelques déceptions mais aussi des enseignements et des pistes à suivre pour l'avenir proche mais aussi quelques travaux de réaménagement qui pourront être vus en image pour une meilleure compréhension.


Voici donc les images du montage de l'insert. D'autres sont à venir. N'hésitez pas à poser vos questions.
Pour les personnes qui ont réagit et qui sont avides d'informations supplémentaires voici quelques news.
Celà fait une vingtaine de jours que notre insert est installé. Depuis cette installation, nous avons cloisonné le placard qui reçoit l'insert. Ce n'est plus un placard ouvert mais un petit local de chaufferie. Pour le peu que nous avons constaté, l'air ambiant dans ce réduit est monté en flèche ce qui paraît normal. De surcroit, nous avons réduit la longueur du tuyau qui amène l'air chaud dans la partie "nuit" de la maison et l'avons ramené à une longueur d'environ 5 mètres contre approximativement une quinzaine auparavent, soit plus en accord avec les préconisations inscrites dans la notice fournie avec l'appareil. De ce fait, l'air pulsé est forcément plus chaud contrairement à la situation d'avant ou l'air perdait énormément de calories avant sa sortie à la bouche mais également de sa force.
Malgré ces deux avancées notables, la déception est grande car l'insert ne semble pas apprécier ces modifications pour des raisons que nous avons du mal à interpréter précisément. Il s'ensuit donc des arrêts intempestifs au bout de 15 à 20 mn de chauffe. Cette situation nous surprend étant donné que l'arrivée d'air frais qui a été aménagée par notre installateur dans le haut du placard (pour mémoire voir photos du montage) d'un diamètre honorable de 15 cm, ne semble pas suffisante pour alimenter de manière concomittante le ventilateur d'air chaud et surtout l'arrivée d'air "comburant" sous le foyer qui reçoit le granulé. Résultat : l'allumage s'effectue non plus sur la totalité du foyer mais sur une partie seulement - ce qui n'empêche pas au final l'allumage de la totalité des granulés qui sont tombés dans cette phase qui dure environ 15 à 20 mn - puis au bout d'un quart d'heure supplémentaire le granulé se consume de moins en moins amenant l'insert dans sa phase d'extinction qui dure elle aussi 15 à 20 mn.
Comme je l'avais pressenti avant travaux, nous essuyons quelque peu "les plâtres" sur un outil encore peu implanté mais ne perdons pas espoir. Une visite prochaine du technicien "Palazzetti" devrait permettre de poser un diagnostic et amener des solutions, tout du moins je l'espère.
Mardi 4 novembre 2008
Notre insert refonctionne à peu près correctement. Notre compréhension du système s'améliore progressivement. Il faut savoir que cet appareil fonctionne avec trois moteurs électriques :
- Le plus petit fait tourner une vis sans fin à un rythme plus ou moins soutenu selon la puissance de chauffe sollicitée. Cette vis prend dans le bac situé à l'arrière de l'insert le granulé pour le monter dans un déversoir pour le laisser tomber dans le foyer.
- Le deuxième moteur, de taille plus importante, alimente une turbine installée sur le côté qui aspire l'air comburant, air qui passe à travers les trous aménagés spécialement dans le creuset métallique qui reçoit les granulés. Ce courant d'air permanent attise les braises et assure la chauffe puis est canalisé vers une boite à fumée avant de filer vers le conduit d'évacuation des gaz brulés.
- Le troisième moteur qui n'est en fait qu'une turbine à deux arrivées d'air, refoule l'air aspiré au travers du foyer en fonte. L'air ainsi "réchauffé" est pulsé vers 2 bouches placées sur le haut de l'appareil. L'air est ensuite canalisé par deux orifices équipés de gaines doublées vers des bouches d'évacuation placées à des endroits supposés "stratégiques". Pour ce qui nous concerne, notre choix premier a été de réutiliser la gaine qui existait du temps de notre cheminée or cette gaine faisait environ 15 mètres donc beaucoup trop longue pour cet appareil.
Pour éviter les désagréments survenus après la fermeture du placard précité, nous avons ramené la longueur de la gaine évoquée plus haut à 5 mètres, la sortie se situant au début du couloir desservant la partie "nuit" de la maison". En outre, une entrée d'air supplémentaire que j'avais installée au raz du sol plus pour l'aspect "déco" et donnant dans notre salon reste ouverte en permanence. Elle amène un peu plus d'air comburant sous l'insert. Le problème d'extinction intempestive des granulés est le résultat logique d'un manque d'air. En effet, sur les trois moteurs, le plus puissant l'emporte sur le deuxième. En d'autre termes, la turbine qui pulse l'air chaud est plus gourmande en air que la turbine d'air comburant.
De surcroit, l'air ambiant du placard monte à presque 40°. Cet air réchauffé est bon pour la maison mais pas forcément pour l'insert qui ne sait plus se régler correctement en mode automatique. Il reste donc en mode basse consommation en permanence même s'il fait très froid dehors.
Nous comptons donc vivement sur la visite très proche (prévue le 7/11/08) du technicien Palazzetti et de notre chauffagiste pour rectifier le tir. Quelques photos viendront étayer mes propos pour une meilleure compréhension.
Le 7/11, nos deux spécialistes ont posé leur diagnostic très proche du notre. La bête manque d'air ! conclusion, nous sommes amenés à nous revoir d'ici une semaine pour poser les tuyaux et bouches manquants et lui redonner ainsi du "souffle".

1er BILAN PROVISOIRE


petite flamme en puissance 1

Tout d'abord, pour celles et ceux qui souhaiteraient nous adresser des commentaires sur notre messagerie sans passer par le module commentaire, vous pouvez nous les envoyer à l'adresse qui suit :
labroue.jean-francois@neuf.fr
Nous pourrons répondre ainsi plus facilement aux questions posées.

Avant tout chose, pour établir un premier bilan, il faudrait faire quelques petits calculs de consommation. Or ce n'est pas fait pour l'instant (trop d'occupations)
En revanche, nous pouvons déjà dire que ce type de matériel est un tantinet bruyant. L'insert est positionné à proximité de la télé et le bruit des moteurs s'entend franchement sauf quand le chauffage tourne au minimum. S'agissant de la consommation, nous avons démarré tout doucement et avant l'heure c'est à dire avec à peu près un mois d'avance par rapport à l'année dernière, il est possible que nous soyons obligés de revoir notre copie quant à notre consommation. A la louche, compter 1 sac par jour. Si nous continuons sur ce rythme de consommation, fin février nous seront amenés à commander d'autres sacs de granulés.


Pour apporter une première réponse à Fabrice, l'un de nos lecteurs, sur le plan du confort, nous pouvons, si nous le souhaitons, retrouver la même chaleur que celle fournie par notre ancienne cheminée. Pour cela, il faut monter le thermostat au moins à 24 °. Je précise quand même que nous avons été obligés de réutiliser l'extracteur de notre ancienne cheminée pour obtenir une chaleur à peu près correcte dans la partie nuit de la maison. Je ne suis par certain que si nous avions opté pour un poële à granulés et placé celui-ci dans notre salon, nous aurions le même résultat qu'aujourd'hui.


En tout cas, dans notre configuration actuelle, la turbine de l'insert et très nettement insuffisante pour canaliser l'air au delà de 2 mètres de tuyau. Sur ce plan, nous sommes très décus. Cela dit, quand on examine le matériel en question, on s'apperçoit que cet équipement serait plus approprié pour une maison de petite ou moyenne surface, à 2 étages, pour pouvoir tirer parti, dans sa configuration "constructeur", du système de canalisation d'air chaud, sans utiliser comme nous l'avons fait un extracteur de chaleur annexe.


Je ferais un état des lieux plus précis avec photos dans les jours et semaines à venir car il y a encore beaucoup à dire sur le sujet.



grille de décompression supérieure posée par l'installateur

exemple de panne : mauvaise évacuation des fumées puis encombrement du foyer et extinction

Avant de réaliser la finition du mur qui accueille l'insert, j'ai réalisé un encadrement en métal pour cacher les interstices du mur.


Deuxième bilan

http://picasaweb.google.fr/lemasduloup/InsertEnFonction?authkey=efkkqT4n8C4#

Voici quelques photos nouvelles sur une installation quasiment terminée.




En ce qui concerne notre consommation, nous avons fait rentrer 140 sacs de 15 kg + 1 sac acheté avant l'heure et 3 sacs amenés par l'installateur pour essai ce qui nous fait un total de 144 sacs.
La mise en route s'est faite officiellement le 2 octobre 2008.
Du 2/10/08 au 23/11/08, nous avons consommé 36 sacs
le 24/11 nous avons entré 8 sacs
30/11 : 3 sacs
3/12 : 1 sac
4/12 : 1 sac
5/12 : 1 sac
6/12 : 8 sacs
13/12 : 5 sacs
16/12 : 5 sacs
21/12 : 1 sac
22/12 : 7 sacs
28/12 : 8 sacs

Cette énumération n'a pas grand intérêt sauf le cas échéant de la rapprocher des tempétatures extérieures. Nous chauffons l'intérieur de la maison à environ 21° maxi (thermostat à 24° et puissance à 2 en moyenne pour 21° dans le salon)
j'en tire toutefois l'enseignement suivant : sur la période du 2 octobre au 27 novembre 2008, nous avons consommé moins de 1 sac par jour soit 0,87 sac/jour ce qui au dire de notre chauffagiste est tout à fait raisonnable.

Ceci étant dit, les prévisions de Eburo qui nous a fourni 140 sacs pour toute une saison ne tiennent pas. Il nous reste 60 sacs à l'heure actuelle ; en ce basant sur une moyenne de 1 sac/jour compte tenu du fait que nous sommes maintenant en hiver, il faudra que nous rentrions à nouveau du granulé pour tenir jusqu'aux beaux jours (au moins 40 à 50 sacs soit environ 200 € de plus)

Pour ma part, je suis malgré tout très déçu du bruit de cet appareil compte tenu de son implantation dans le salon. Il était tout à fait légitime de le positionner dans cette pièce pour profiter au moins du "spectacle" de la flamme (beaucoup plus petite que celle fournie par notre cheminée d'antan) mais lorsque je regarde un film, lors des passages ou l'action mollit et le son se fait bas, le ronronnement de la bête est loin d'être plaisant. Heureux donc les propriétaires d'un casque sans fil !

Autre surprise ; de petits morceaux de métal sont retrouvés épisodiquement au fond du foyer, de la taille d'une pièce de un centime d'euro la plupart du temps ou présentant des formes plus originales. Compte tenu de leur taille, pas d'inquiétude. Où je le suis moins, c'est depuis que j'ai trouvé dans le tamis de mon bac à granulé un morceau de métal aux formes tarabiscotées mais surtout de taille imposante. S'il avait du se retrouver dans le bac de l'insert, il n'aurait pas manqué de bloquer la vis sans fin voire de causer des dégats conséquents. Il va falloir que je contact Eburo pour leur demander quelques explications.




Au titre des déceptions mis à part le bruit permanent, le fait qu'il ait fallu "bricoler" l'installation du constructeur pour pouvoir bénéficier d'un chauffage efficace. Si nous n'avions pas gardé la turbine de notre ancienne cheminée pour pouvoir relayer la déficience de la turbine de l'insert, nous en serions encore à mettre des mouffles dans les chambres. De plus, l'entretien se doit d'être très méticuleux. Il faut se donner la peine de nettoyer l'insert très régulièrement, de posséder un bon aspirateur bidon qu'il faut lui aussi nettoyer très régulièrement. Compte tenu de notre expérience, j'aurais tendance à déconseiller formellement les personnes qui voudraient installer ce type d'appareil pour l'enchasser dans une cheminée car le jour où il a un pépin, notamment sur la turbine qui pulse l'air chaud, il faut casser tout autour. Je serais curieux de comparer notre insert avec un poële à granulé ne serait qu'au niveau de la répartition de la chaleur dans une maison pour faire la différence.
J'espère enfin que le jour où viendra la première panne (électrique ou électronique vraisemblablement) sera le plus tard possible car nous n'avons aucun contrat de maintenance. C'est un point sur lequel ni moi ni notre installateur n'avons discuté.

Mercredi 28 janvier 2009

A ce jour, en terme de consommation, nous plafonnons à environ 1 sac de 15 kilos par jour (chauffe 24/24 H). Il semble que ce soit le minimum et que ce genre de matériel ne peut fonctionner à très basse température. Globalement, ce niveau de consommation est plutôt satisfaisant.

Excellente nouvelle en ce jour puisque la maison Eburo, après avoir visionné notre blog très récemment (ce qui prouve que cette maison prend le temps d'assurer une veille sur le sujet) prend contact avec moi suite à mon dernier commentaire sur les objets insolites trouvés ça et là dans le combustible qui nous a été fourni et qui n'ont rien à y faire.

Son représentant, qui s'émeut tout à fait naturellement de cette situation anormale, n'hésite pas à faire un geste commercial non négligeable et bien sûr très apprécié de notre part. Avec un peu de recul, après ces quelques mois de chauffage, de tests et d'échanges croisés avec d'autres utilisateurs sans oublier bien sûr notre installateur qui est aussi utilisateur, sur la qualité du combustible disponible sur le marché, les granulés de la société Eburo restent, en terme de qualité et de prix, le meilleur compromis. Dès lors que cette entreprise aura concrétisé son projet de création d'une unité de production de granulés localement, Eburo deviendra un opérateur majeur du secteur de la filière bois en Limousin. Elle requière donc tous nos encouragements ! NB : EBURO commercialise également des bûches de bois reconstitué.

N.B. : Le point faible de ce type de combustible réside dans la quantité de poussière de bois générée par la friction des granulés causée soit par le transport ou la manipulation de la matière. Pour notre part, nous avons résolu le problème en faisant passer le granulé de son bac de stockage au seau de 10 litres dédié à l'alimentation de notre insert par un tamis à maille fine (voir photos) Par ce biais, nous avons diminué d'environ 95 % l'apport de poussière dans le réceptable de notre appareil de chauffage.


Pour celles et ceux qui le souhaitent, notre maison est ouverte aux visiteurs désireux de découvrir ce mode de chauffage.

Je vais faire un break dans la tenue de ce blog d'ici à la fin de l'hiver. Je reste à votre disposition pour toute question.

A très bientôt !
JFL

Saison de chauffe 2009/2010

Nous avons terminé la saison de chauffe 2008/2009 avec un surplus de 6 sacs en bon état. Malheureusement, mon installation de stockage n'était pas au top. En effet, des remontées d'humidité mal maitrisées m'ont amené à jeter 2 sacs. Les pellets ont gonflés de volume à cause de l'humidité. Ils étaient bien entendu irrécupérables. Ils ont finit au pied de mon cerisier.

J'ai commandé avant l'été et mon périple en voiture jusqu'en Azerbaidjan ! 210 sacs de granulés pour un total de 677 € en espérant qu'ils suffiront pour la nouvelle saison. J'ai pu exceptionnellement me débrouiller par moi-même pour transporter les 3 palettes commandées économisant à chaque fois environ 50 € sur chaque palette.

Nous avons commencé la saison de chauffe le 17 septembre 2009, bien assez tôt dans l'année à mon goût, avec 216 sacs en stock. le 5 janvier 2010, nous avons consommé environ 85 sacs soit moins d'un sac par jour. Avec le temps que nous connaissant en ce moment avec des températeurs qui avoisinent souvent le 0, notre consommation s'en ressent.

Petit détail, en fin de saison dernière, nous avons eu un départ de feu dans la boite à fumée qui vient se loger derrière la turbine de tirage. Les cendres qui se sont accumulées dedant se sont enflammées. Fort heureusement, l'un d'entre-nous était à la maison ce jour là. Nous avions en effet dépassé les 2000 heures d'utilisation et la visite d'entretien. Depuis ce jour, nous sommes beaucoup plus vigilants sur le nettoyage de l'insert. L'installateur nous a donné quelques tuyaux utiles pour assurer une surveillance efficace. Ce dernier ne nous a rien facturé pour son déplacement très attendu.
J'avais raccourci volontairement la longueur de la gaine qui amène l'air chaud dans la partie nuit. Ce fut un échec l'avais-je dis ? je ne me souviens plus ! Je rappelle que la turbine de l'insert n'était pas assez puissante pour supporter les 15 mètres qui le séparent de la bouche qui pulse l'air vers nos chambres. Nous avons donc réutilisé l'ancien extracteur d'air chaud de notre ancienne cheminée. Malheureusement, cet extracteur est mort de sa belle mort au bout de quelques mois. J'ai donc du refaire un tour au magasin de bricolage et dépenser 150 € pour le remplacer. Comme l'ancien, l'extracteur dispose d'une sonde thermostatique qui se déclenche à une température donnée. J'ai jugé utile de couper carrément la grosse turbine de l'insert (celle qui pulse l'air chaud) puisque l'extracteur installé dans le grenier est suffisamment puissant pour tirer l'air de l'insert vers les chambres. Mon intuition m'a fait dire que j'économiserai ainsi un peu d'électricité mais aussi fatiguerait moins l'extracteur freiné par la turbine de l'insert, moins puissante. Ce dispositif ne me convient pas parfaitement car l'extracteur met du temps avant de se déclencher. Il ne faudrait pas, lorsque nous rallumons l'insert après un nettoyage par exemple que ce dernier monte trop en température avant de déclencher la sonde. Je ne suis pas sur d'être très clair. Me demander des précisions en cas de besoin.

Nouveau bilan :

Après un an et demi d'utilisation, nous pouvons dresser un troisième bilan.
Le bruit est toujours un facteur d'insatisfaction. Nous nous y sommes malgré tout fait. J'ai maintenant un casque pour écouter la télé ! Je rassure tout le monde, c'est supportable.
Malgré l'installation d'une nouvelle grille de décompression dans notre local de chauffe, la température dans celui-ci est toujours assez élevée. A priori rien d'inquiétant. Lorsque nous avons bien froid, un petit séjour en "salle de chauffe" est un vrai plaisir bien qu'il qui s'estompe vite lorsque l'on sort dans la pièce voisine.
Ce système de chauffage est pour le tarif déjà évoqué relativement économique et sans comparaison bien moins fatigant que le chauffage au bois. Nous ne retrouvons pas bien entendu le niveau de chauffe au bois sauf si la température ne descend pas à l'extérieur en deçà de 10°. Ce constat ne tient pas aux performances de l'appareil mais surtout à la configuration de notre maison. Bien que nous ayons bénéficié du label Promotelec et par la même d'un niveau d'isolation supérieur à la moyenne, il n'en demeure pas mois que les murs sont en parpaing traditionnel et nous n'avons pas de sous-sol. En d'autres termes, les matériaux employés pour sa construction en fond un cube aux parois qui prennent bien le froid et le retransmettent par le sol. Nous avons donc un bon confort thermique en hauteur mais avons froid aux pieds. Merci les tapis !
Comme je l'avais dit plus avant, l'idéal eu été de réaliser avant tout une très bonne isolation par l'extérieur mais nous avons pensé que notre budget "Insert" n'y aurait peut-être pas suffit . Ca reste à prouver. Je vais dès que possible étudier cette piste sérieusement et voir s'il n'y a pas des matériaux pas trop onéreux et faciles à mettre en oeuvre pour isoler la façade nord de la maison.

En conclusion, globalement l'utilisation de notre insert ne nous pose plus de problème. Les coûts d'utilisation semblent corrects. Cette saison hivernale qui démarre très fort (nous enregistrons des températures négatives a répétition depuis le mois de novembre) tempère quelque peu notre impression sur la sensation de chaleur à cause des raisons évoqués plus haut. Nous sommes souvent obligés de programmer 27° au thermostat pour avoir un timide 20-21 dans le salon. Comme nous brassons de l'air et pour en assurer sa diffusion partout, il faut maintenir les portes ouvertes. Hors nous les fermons pour la nuit ; donc plus de chauffage dans les chambres pendant la nuit. Pour ce qui nous concerne, nous avons investit dans une couverture supplémentaire. En revanche, notre fille, qui vit plus en autarcie dans sa chambre se voit contrainte d'utiliser au moins un radiateur électrique pour ne pas finir en iceberg.

Conseils réitérés :
garder vos granulés bien au sec et bien surveiller le nettoyage de la bête !

Je mettrai prochainement quelques photos supplémentaires pour appuyer les propos tenus ici.

Bon année à toutes et à tous et bon chauffage...