mardi 5 août 2008

Premières investigations


Mes premières investigations se sont orientées non pas vers le chauffage proprement mais vers l'eau chaude. En effet, ma première idée fut de faire installer un chauffe-eau solaire. Pour faire court, compter 5500 € (tarifs artisan en 2008) pour 2 panneaux solaires, 1 ballon de 300 litres à échangeur.

A ce stade, il est peut être important de faire un état des lieux de nos consommations d'énergie (compter pour une surface de 110 m² et 250 m3 de volume d'air)


(*) ce n'est qu'en 2008 que nous avons pensé (un peu tard me direz-vous) de rabaisser l'ampérage de notre compteur électrique prévu pour un chauffage avec 8 radiateurs. L'ampérage d'origine (12 A) a été ramené à 9 A, largement suffisant compte tenu du fait que nous nous sommes chauffés principalement au bois. Dommage, nous aurions pu économiser environ 30 € par mois sur 11 ans, ça fait une petite somme.

Ce point étant fait, je reviens sur mon chauffage solaire.

L'installateur patenté nous décrit son produit, très séduisant, et nous donne des arguments divers. J'en retiens principalement que :

- sur 1100 € d'électricité par an, ma consommation théorique annuelle d'électricité consommée uniquement pour l'eau chaude représente environ 20 % soit 220 €,

- sur ces 220 €, je devrais selon le "technicien" réaliser une économie estimée à 65 % soit 143 € et ramener ce coût à 77 €

- si le ballon survit aux alléas d'une vie estimée à 20 ans (soyons optimistes) l'économie réalisée au bout du compte s'élèverait à 1540 € à prix constants.


Nous avons estimé, mon épouse et moi-même, que l'économie n'était pas suffisamment substantielle préférant donner la priorité à d'autres investissements compte tenu de nos moyens financiers du moment. Nous continuerons donc à payer EDF avec regrets pour notre eau chaude. Petit bémol, l'électricité produite en Haute-Vienne l'est principalement à partir de barrages donc non nucléaire.

Deuxième piste : la pompe à châleur.

L'idée est venue à nous de manière fortuite. Un correspondant EDF nous propose lors d'une démarche commerciale classique par téléphone un diagnostic énergétique gratuit. Il s'agissait en fait d'une démarche purement commerciale de Vivrélec pour la promotion d'une pompe à chaleur.

Nous nous sommes dit pourquoi pas ! au bout d'une heure de discussion très agréable et bien commentée, nous étions devant un projet intéressant mais particulièrement coûteux (18000 €)

Une fois encore nous n'avons pas donné suite. Le calcul était malgré tout bien fait, l'opération nous aurait coûté 90 € de plus que ce que nous payons aujourd'hui (en incluant électricité, bois de chauffage et dépenses annexes) la première année, puis 50 € après avoir touché la prime liée au crédit d'impôt l'année suivant l'installation de la pompe à châleur. En soit, ces 90 puis 50 € de plus à payer ne représentaient pas une somme colossale, d'autant plus que nous nous sommes basés sur un prix de bois qui devrait subir lui aussi une hausse importante dans les années à venir.

Ce qui nous a rebuté :

- le fait de s'endetter sur 10 ans (sur moins d'années cela n'aurait pas été raisonnable) auprès du partenaire financier de Vivrélec pour réaliser cet investissement.

- le coût global pour du matériel sûrement fabriqué en Asie du sud-est. Une technologie déjà éprouvée depuis longtemps mais qui reste très chère, notamment en raison de l'effet pervers du crédit d'impôt.

- le bruit qui ne semble pas anodin.

- le fait que le commercial n'ait parlé à aucun moment de l'entretien de l'installation. Nous n'y avons pensé qu'après son départ mais nous ne serions pas surpris que nous soyons contraints de passer par un contrat d'entretien en bon et dûe forme. Aucune idée sur la longévité et la fiabilité du matériel sélectionné (Daikin)

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